Cher adhérent,
Votre enfant adore grimper mais n'a pas encore 8 ans? Et bien dès la rentrée 2014 vous pourrez l'inscrire au club dans le groupe des OUISTITIS
Ce nouveau créneau accueillera 12 enfants de 4 et 7 ans au gymnase LE RALLEC (Garches) tous les dimanches de 10h30 à 12h00
Jeux, activités adaptées à l'âge et aux capacités de votre enfant, goûter réconfortant seront offerts à votre enfant par notre BE Christophe qui a déjà l'expérience auprès de très jeunes grimpeurs ainsi qu'un initiateur SAE qui animera cette séance.
Attention, ce groupe étant limité à 12 enfants n'hésitez pas à vous inscrire dès à présent!
Bien cordialement,
L'équipe du club Adrénaline
Cher aficionado de la grimpe,
Vous avez reçu par courrier la convocation à l'AG du club qui aura lieu samedi 21 juin au gymnase Le Rallec.
Cette AG sera suivie de la FETE DU CLUB, occasion de se retrouver tous et d'inviter vos amis pour découvrir des activités ludiques autour de l'escalade :
- contest de bloc (pensez à vous inscrire sur le site onglet "événement")
- initiation escalade
- slackline
- parcours aventure
et bien sûr le fameux barbecue!
Nous vous attendons nombreux pour cette belle fête 
Les inscriptions (indispensable) c'est par ici http://adrenaline-escalade.com/club-evenements_details-83.html
Cher grimpeur infatigable,
Comme chaque année, Adrénaline participe activement aux Familiades qui se tiendront au Carré Saint-Jean dimanche 22 juin, de 11h à 19h.
Les cours de dimanche 22/06 n'auront donc pas lieu au Rallec, mais venez nombreux aux FAMILIADES profiter de la grande structure qui, cette année, vous fera découvrir les sensations de la "randonnée glacière"!
Et si vous pouvez offrir une heure ou deux de votre temps, n'hésitez pas à vous inscrire sur le lien http://doodle.com/buaxvb8w86uvcaq4#table car votre aide pour assurer les grimpeurs débutants sera bien précieuse au cours de cette journée.
Nous vous remercions d'avance pour votre participation active,
Adrénalinement vôtre,
L'équipe du club ADRENALINE
Les inscriptions 2014/2015 seront ouvertes à la mi juin, mais vous pouvez tout de même vous pré-inscrire sur le site, il suffira simplement d'actualiser vos données lorsque l'ouverture sera annoncée.
Ne vous inquiétez pas, vous recevrez très bientôt un email qui vous expliquera clairement la procédure à suivre.

Voici le texte écrit en hommage à Coco et lu lors de ses obsèques :
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Des images de toi, Corentin, nous reviennent pêle-mêle à l’esprit.
La première, en Septembre 2009. Nous devions recruter un BE et Coco était le premier que nous avons rencontré. Nous l’attendions parce qu’il était en retard. D’accord ce n’est pas simple de trouver l’entrée du gymnase, on ne le voit pas de la rue et la petite porte à gauche est mal indiquée, mais bon… et c’est alors que nous avons aperçu une silhouette agile escalader la grande grille! Le ton était donné. Corentin Pourtout venait d’entrer au club Adrénaline, à sa manière unique et irremplaçable !
Spontanément, on pourrait dire que Coco était une playlist musicale. Non stop. Entraînante, éclectique au possible, et inscrite dans l’émotion. D’ailleurs il ne travaillait jamais sans musique.
C’était quelqu’un d’extraordinairement talentueux, coordonné comme personne : un singe décontracté, en baskets. Après avoir bondi et enchaîné quelques mouvements, il se réceptionnait par miracle en disant « C’est pas difficile : rien de physique, juste valoriser les prises, je vais t’aider à sentir le mouvement ». Et puis narquois il lâchait son fameux « il n’y a pas de prise qui glisse il n’y a que des prises que tu ne serres pas assez ! »
Il était aussi rigoureux et attentif à la sécurité de ses élèves. Il avait un œil sur tout. Il pouvait, au beau milieu d’une phrase, filer comme une fusée, à cloche-pied, pour rectifier la position d’un grimpeur ou mettre en garde quelqu’un d’inattentif. Si on avait une question technique, il nous répondait toujours avec une précision et une assurance impressionnantes.
Mais paradoxalement, il était parfois comme il disait : « à l’arrache ».
Il était capable de tout oublier, de ne pas répondre au téléphone, aux mails, aux textos, aux courriers. Vous pouviez ne pas avoir signe de lui pendant des semaines, mais s’il vous avait dit qu’il serait là à 10 :00 à l’autre bout du pays, il y était. Ou presque. Il arrivait plus ou moins au point de RdV, à une quinzaine de kilomètres près, à peu près à l’heure dite. Alors il vous passait – enfin ! – un coup de fil pour dire : « j’ai vu que t’avais appelé, t’inquiète chuis là. Sinon c’est où exactement déjà, le point de rendez-vous ? ». En arrivant il vous claquait une bise monumentale avec un sourire franc qui vous faisait passer toute envie de râler.
Corentin savait dire les choses pour qu’elles restent inscrites en nous, avec véhémence parfois, mais il savait aussi transmettre son affection pour qu’on ne lui en veuille pas de nous malmener, toujours pour notre bien, en pédagogue hors pair. C’était un homme entier. Un type bien comme ils sont rares. Un éducateur.
Coco, il était empreint d'une empathie profonde et d'une proximité rassurante, tandis que lui-même taisait sa souffrance. Cette souffrance, souvent il nous la contait, les larmes aux yeux, en aparté, loin du groupe. Elle était physique, mais aussi morale. Un fardeau bien au delà de ce que chacun de nous aurait supporté. Mais, qui ne l'a pas empêché, lui, de repartir, avec toute cette volonté et cette fougue qui l'habitait.
Une volonté qui parfois touchait ses limites. Coco, c'était une force toute en fragilité. Combien de fois il a fallu aplanir les montagnes qu'il se faisait de sa paperasserie administrative. Combien de discussions passées à lui remonter le moral qu'il avait dans les chaussettes. Combien de tentatives de le contacter pour l'arracher à son silence. Il fallait le bichonner Coco et c'est pourquoi il avait droit chaque dimanche matin, préparé par la présidente, à un bon thermos de café chaud !
Si Corentin était une personne si attachante, c’est qu’il vivait selon des règles de vie simples et intangibles. La première d’entre toutes était l’honnêteté. La sienne et celle qu’il exigeait des autres. Ceux qui côtoyaient Corentin savent que c’était une âme incorruptible fidèle à sa parole, allergique à toute duplicité et qui exigeait la même chose en retour.
Les enfants ne s’y trompaient pas qui, pour la plupart, l’adoraient. Il faut dire qu’il le leur rendait bien. Il pouvait s’enthousiasmer, s’exaspérer, blaguer, faire apprendre. Il a contribué à construire l’atmosphère familiale du club, il était le grand frère de nos enfants, il était toujours à l’écoute, toujours sur le pont pour s’occuper des autres. Bien plus qu'un BE, Coco était un ami, un protégé même. Et dans toutes les épreuves qu'il a pu traverser, nombreux ont été les membres du club à lui venir en aide spontanément. Parce que Coco, il ne laissait personne indifférent. Il touchait tout le monde au cœur.
Mais bien au delà de ces traits de caractère, si nous voulons dire aujourd’hui une chose de Corentin, c’est que nous l’aimons. Nous sommes de tout cœur aux côtés de sa famille, de ses amis, de ses proches, de tous ceux à qui il manquera autant qu’à nous.
Au revoir à l’ami, au grand frère, à notre Coco.
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